Dans la vie d'une femme, il y a des limites...
S'il vous plaît, femmes du monde levez-vous contre la misogynie!
Je savais que la haine existe, je savais que la haine contre les femmes existait, mais pourquoi est-elle publiquement acceptable dans la culture rap et hip-hop?
J'ai reçu une claque dans la figure lorsque notre professeure de français nous a présenté un vidéo-clip pour nous sensibiliser, entre autres, à la sexualisation des petites filles. En fait, ce vidéo était plutôt de la sensibilisation aux conneries qui peuvent se ramasser dans la chanson rap.
Vous pouvez voir par vous-même:
Voici la superbe formation nommée «Black Taboo». Groupe formé à Québec, il «évolue dans le domaine de la comédie cinématographique.» (Citations prise de leur site web) «Black Taboo doit revendiquer la place qui lui revient sur l’échiquier de l’humour québécois en raison de l’originalité de la réalisation et de la qualité du jeu qui caractérisent infailliblement ses productions.
Autrement dit, il est temps que le Québec en entier puisse découvrir ce qui fait le régal de légions d’internautes depuis des années.»
Oooookay.... j'ai tu manqué de quoi?
Si quelqu'un trouve l'humour là-dedans, avertissez-moi, je l'ai pas vu paaaaantoute.
Oui, ils ont l'air ridicule sur vidéo, mais je ne pense pas que ça compte pour de l'humour... Ils on juste l'air de se la penser bonne....
Confronté par radio-canada, le groupe se défend en disant que c'est de l'humour au second degré et que le public ciblé est les adultes consentants. Ils expliquent également que leur humour, lorsque pris hors-contexte, oui PEUT être offensant, mais qu'on pouvait dire la même chose de RBO dans les années 80.
Bien sûr cette entrevue était la chose la plus drôle que j'ai vue de ma vie, le mec s'est seulement renfoncé dans son trou (Je t'aime Dominique Poirier pour avoir mis ce pauvre paysan à sa place).
Pour en revenir à cet humour particulièrement déroutant, le groupe défend son point en disant (je résume): «Regardez! On niaise! Checkez les vidéos! On est pas sérieux voyons!»
Je veux bien croire qu'ils ont l'air ridicule, mais pourquoi avoir fait une version cd de ces atrocités alors?
Ce qui me choque également est le fait que quelqu'un, dans le monde, ait dit: «Okay, on va produire votre disque.» Je ne peux pas croire que c'est considéré comme quelque chose de culturel et apte à se retrouver dans n'importe quelle main. Parce que, oui, ce ne sont pas des adultes consentants qui achètent ces cd, mais bien les JEUNES. Selon les informations de Dominique Poirier, ce sont les jeunes du primaire (fin du primaire mais tout de même!) et début du secondaire qui écoute cette abomination. Vrai, les jeunes ne comprennent pas toutes les paroles, mais je ne suis pas sûre que ce soit convenable d'apprendre un langage aussi cru si jeune. Ou encore, imaginez votre expression faciale si votre enfant vous chantait sa chanson préférée, gracieuseté de nos amis Black Tabbo.
Bref, je ne peux pas croire que des propos aussi misogynes aient pu passer au-delà de l'internet (parce que dieu sait ce qui peux se trouver sur internet...).
Soulevons-nous contre ce phénomène, parce que ca ne se passe pas seulement au Québec...
Laissons-nous sur ces merveilleuses paroles voulez-vous? (Ça vaut la peine de le lire pour comprendre, parce que personnellement, j'avais pas entendu grand chose à la première écoute) (C'est la version complète, pas celle sur le vidéo)
Enjoy (or not?)
God bless the topless
Écartes-toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
Après une tire moi jme tire
Ca s'appelle l'amour magique
J'disparaît, mort de rire
Le meilleur trick
Pi j't'entends déja dire
Y pense yinke ak sa bite
Bin oui pi pendant que j't'écoute po j'analyse ton physique
Vois-tu jte met comme un gant
Pi J'te botte comme l'Italie
J'te fourre comme un crosseur
Pi sa m'fait pas un plis
Viens po m'parler d'amour
Caliss t'as rien compris
J'm'apelles pas Gilles Vignault
Mon nom c'est V-I-C
Tu dit tu m'comprends pas
Ca tombe bin moi c'est pareil
Mais j'men fait pas avec ca
Demain c'est ma main ou Mireille
God bless the topless
Écartes-toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
Moi c'est Richard
Moi j'aime les chars pi l'baseball
J'fumes des gros pétard
Pi j'bois jusqu'au last call
Criss de batard
Wannabe pompe moé tard
Mas fermer les stores
Men va manger ton nénuphar
C'est B-C
Apelles-moi l'gros Lebounsky
Jte rentre mon micro comme un cigar dans l'Lewinsky
Maniac sexuelle
J'tordrais pas l'pwel
Mas plus y monter jusqu'en dessous des aisselles
Mes demoiselles
Enfilez vos jartelles
Mon déanchement dure plus longtemps qu'une pile duracell
J'ai l'dessus cuivré
Dit-moi pas t'en peux pu
Stais l'moment révé pour t'a crisser dans l'cul
Un 69
Ou bin non par en avant
Par en arrière c'est l'enfer
Dans l'cul d'Lara Fabien
God bless the topless
Écarte toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
God bless the topless
Écarte toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
Yo et yo les filles
C'est l'temps d'vous rouler la bille
J'ai deux grenades pi une grosses goupille
Criss de bâtar
C'est Black Taboo caliss
On est du bord des motards
Fuck la police plein d'pisse
Tu va manger not marde, tu vas boire notre flu
Pi ta mère les genoux à terre a va nous manger l'cul
Bin si t'es prète
Bébé baisse tes bobettes
Tu vas voir pourquoi qu'elles crient quand qu'elles s'font mettre
Parce que c'est moi qui a le fouet
J'me ferai jamais dominer
Ammènes en des brunettes
Des rouquinnes des blondés
Men vas toutes le mettre
Pi de tout les côtés
Moi quand j'entend arrêtes
C'est l'temps d'continuer
La dick entre les chiclettes
Tu vas tu tout avalés
Viens po m'dire que ca t'écoeure
De l'avoir dans l'bon pré
À grand coup dans l'bonheur
M'as t'marteler le poin-G
Tu not'ra la date pi l'heure
D'la fois qu't'as le plus crier
Chu désolé bébé
Si t'es pu capable de marcher
Mais moi quand j'fais quek choses
Bin jle fait pas à moitié
A part t'aime sa ton nez
Moi jel fais pas à moitié
La clé d'black taboo c'est d'être contreversé
Avoye la féministe viens icitte m'as t'percer
God bless the topless
Écarte toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
God bless the topless
Sa brout sa wet
Miss liche
La sueur de mes gosses jusqu'à mes fesses
Criss pisse
D�smu� pas d�sum� (??)
C'est le début
Pi men va tle chier dans face
Le cri d'mon refus
Bouge ton cul
Sale plotte
Tu M'épate avec tes steppettes
Move ton cul malfrat
J't'éclate a coups de quéquettes
J'fafonce ta fente
J'disloque tes hanches à coups de manche
Tu pense que j'avance
Que jfuck ta tranche
Pi ca clanche
Oh chérie
Comme j'aime tes ambitions
Mais surtout ton pussy à la crème de champignon
Qui m'pousse à l'extase
Oh oui j'le bouffe
Mais caliss bébé
Rase toi la touffe
Tu fais des prouesses dans les cabarets
tout topless pi ca paraît
Rentre tes fesses o� j'apparaît (??)
Allez caresse toi la raie
On va sniffer des track partout
Craque de sein Black taboo
Envoye le tabarnak à genoux
God bless the topless
Écarte toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
God bless the topless
Écarte toi les fesses
Si t'es une bonne chienne
M'as t'slacker ta laisse
Avoye la féministe viens icitte m'as t'percer
Avoye la féministe viens icitte m'as t'percer
Avoye la féministe viens icitte m'as t'percer
Avoye la féministe viens icitte m'as t'percer
Wednesday, October 27, 2010
Dans la vie d'une femme, il y a des contradictions.
Dans la vie d’une femme, il y a des contradictions.
Qui n’a jamais dit une phrase comme «je suis une femme donc …» ou «je suis une femme, j’ai le droit…»? Dites à la blague ou non, ces phrases contiennent très souvent des stéréotypes qui peuvent dénigrer la femme. Pourquoi les utilisent-elles alors?
La réponse est simple : c’est moins pire parce que c’est une femme qui le dit.
Dites par un homme, ces phrases ne passeraient tout simplement pas. Il se ferait traiter de sexiste et dormirais sûrement sur le sofa. Pourquoi alors le même stéréotype est tolérable sortant de la bouche d’une femme?
J’ai observé le même phénomène chez les communautés ethniques.
Anecdote : Je parlais dans le couloir avec mon amie. Elle est d’origine haïtienne.
Elle me disait en riant que sa barre de chocolat était trop «nègre».
Au cours de la conversation, je dis (naïvement) : «Ah oui, parce que ta barre de chocolat est trop nègre hein?»
Elle me regarde d’un drôle d’air. Les gens noirs qui passaient par là aussi.
Voyant ma confusion, elle me dit : «Tu n’as pas le droit de dire ce mot là! Seulement les noirs peuvent le dire.»
Encore aujourd’hui j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi les personnes faisant partie d’une communauté peuvent se dénigrer mutuellement, mais dès qu’un «étranger» dit un mot mal placé, on le traite de raciste. Encore, seulement en écrivant ces lignes je me demande si je suis politiquement correcte avec la communauté noire!
Ce qui me ramène à mon questionnement original. Pourquoi continuer à utiliser ces stéréotypes, même entre nous, alors que l’on se bat si fièrement pour l’égalité des sexes?
Encore ici, une autre contradiction voit le jour.
La femme veut lutter contre le sexisme en exigeant une égalité devant la justice, une égalité de salaire, de conditions de travail et bien plus, mais est-elle prête à mettre de côté son identité? Cette identité qui fait d’elle quelqu’un de différent : une femme?
Je crois que la communauté féminine n’est pas prête à renier son sexe pour obtenir la pleine égalité avec les hommes. Nous sommes différentes physiquement et psychologiquement, et fières de l’être!
Je pense que ce qu’il nous faut, ce n’est pas l’égalité en tant que telle, mais des droits équivalents, adaptés selon notre sexe.
Qui n’a jamais dit une phrase comme «je suis une femme donc …» ou «je suis une femme, j’ai le droit…»? Dites à la blague ou non, ces phrases contiennent très souvent des stéréotypes qui peuvent dénigrer la femme. Pourquoi les utilisent-elles alors?
La réponse est simple : c’est moins pire parce que c’est une femme qui le dit.
Dites par un homme, ces phrases ne passeraient tout simplement pas. Il se ferait traiter de sexiste et dormirais sûrement sur le sofa. Pourquoi alors le même stéréotype est tolérable sortant de la bouche d’une femme?
J’ai observé le même phénomène chez les communautés ethniques.
Anecdote : Je parlais dans le couloir avec mon amie. Elle est d’origine haïtienne.
Elle me disait en riant que sa barre de chocolat était trop «nègre».
Au cours de la conversation, je dis (naïvement) : «Ah oui, parce que ta barre de chocolat est trop nègre hein?»
Elle me regarde d’un drôle d’air. Les gens noirs qui passaient par là aussi.
Voyant ma confusion, elle me dit : «Tu n’as pas le droit de dire ce mot là! Seulement les noirs peuvent le dire.»
Encore aujourd’hui j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi les personnes faisant partie d’une communauté peuvent se dénigrer mutuellement, mais dès qu’un «étranger» dit un mot mal placé, on le traite de raciste. Encore, seulement en écrivant ces lignes je me demande si je suis politiquement correcte avec la communauté noire!
Ce qui me ramène à mon questionnement original. Pourquoi continuer à utiliser ces stéréotypes, même entre nous, alors que l’on se bat si fièrement pour l’égalité des sexes?
Encore ici, une autre contradiction voit le jour.
La femme veut lutter contre le sexisme en exigeant une égalité devant la justice, une égalité de salaire, de conditions de travail et bien plus, mais est-elle prête à mettre de côté son identité? Cette identité qui fait d’elle quelqu’un de différent : une femme?
Je crois que la communauté féminine n’est pas prête à renier son sexe pour obtenir la pleine égalité avec les hommes. Nous sommes différentes physiquement et psychologiquement, et fières de l’être!
Je pense que ce qu’il nous faut, ce n’est pas l’égalité en tant que telle, mais des droits équivalents, adaptés selon notre sexe.
Monday, October 25, 2010
Dans la vie d'une femme, il faut savoir conserver sa dignité.
Dans la vie d'une femme, il faut savoir conserver sa dignité.
J'avais pensé écrire, "il faut conserver sa dignité", avant de réaliser qu,en fait bien des femmes ne semblent pas savoir ce qu'est la dignité... Du moins, elles n'ont pas du tout la même conception que moi du terme "dignité", apparemment. Premièrement. Première chose qui me frustre aujourd'hui. Toujours la même fille devant moi dans le cours de philo. On est rendus au cours 8, et pas une seule fois elle n'a porté une jupe qui ne laisse voir trop de peau, dans le sens où l'on voit, comment décrire... Le point où le collant perd son nom, l'espèce de bordure en haut des cuisses, bref, le signe que ta jupe est VRAIMENT TROP COURTE. Pour compléter l'allure mal léchée de cette énergumène, elle met des chemises translucides, pour que sa brassière s'offre à nos yeux, je suppose qu'elle en est bien fière. Bref, moi je n'apprécie pas cette petite attention. Je suis pas une grosse pudique folle non plus mais y'a ben toujours des limites comme on dis. J'aimerais avoir seulement L'OPTION de ne pas voir cet accoutrement ridicule, dégoûtant et dévalorisant, mais je ne peux pas faire grand chose.
Ce qui m'amène à la question qui me brûle les lèvres: POURQUOI? (dans les termes exacts, WHY THE FUCK?) Tant qu'à mettre du linge transparent, habilles-toi donc pas. Je ne comprendrai jamais l'idée des chandails transparents. De toute façon, ce que j'essaie de dire c'est que cette personne n'attire absolument pas le respect parce qu'elle s'offre en tant que vulgaire marchandise, du moins à mes yeux. Hypersexualisation, quand tu nous tiens. Selon moi elle cherche à se faire regarder. Mais ce n'est là qu'une vulgaire interprétation... Un fait plus tangible. À en croire les annonces et les tendances, la femme idéale est une femme servile, avec un petit air qui rappelle une biche effarée devant les phares d'un gros Hummer. Regardez les annonces de H&M dans le métro de montréal, ou celles de Yellow, peu importe. La plupart du temps on y voit une femme aux yeux a demi clos, bouche entrouverte, une sorte de mannequin sans vie auquel on n'arrive pas à attribuer une émotion humaine. Il est bien rare de voir une femme en train de rire, de faire de la peinture, ou n'importe quelle activité anodine, représentée comme étant attirante ou un idéal. Il en existe, mais elles sont rarement présentées dans un but de beauté.
Souvent, on va imaginer la femme parfaite en terme de son asservissement. Il faut qu'elle soit délicate, qu'elle refoule tout ce qu'elle a de personnel au bénéfice des autres, qu'elle soit une petite chose fragile et cassante pour laquelle on doit ouvrir les portes et tout le tralala. Une femme attirante est paradoxale car c'est un petit animal apeuré et sans défense, mais en même temps on valorise également une femme fougueuse et passionnée. Mais encore la il s'agit d'asservissement, car cela passe soit par une apparence très artificielle ou sur le plan sexuel. Je voudrais naïvement qu'on cesse de me présenter des femmes qui sacrifient leur individualité pour se conformer à des standards qui torturent la dignité et massacrent l'estime de soi.
Dans la vie d'une femme, il faut être forte et savoir défier les conventions au nom de sa propre intégrité!
J'avais pensé écrire, "il faut conserver sa dignité", avant de réaliser qu,en fait bien des femmes ne semblent pas savoir ce qu'est la dignité... Du moins, elles n'ont pas du tout la même conception que moi du terme "dignité", apparemment. Premièrement. Première chose qui me frustre aujourd'hui. Toujours la même fille devant moi dans le cours de philo. On est rendus au cours 8, et pas une seule fois elle n'a porté une jupe qui ne laisse voir trop de peau, dans le sens où l'on voit, comment décrire... Le point où le collant perd son nom, l'espèce de bordure en haut des cuisses, bref, le signe que ta jupe est VRAIMENT TROP COURTE. Pour compléter l'allure mal léchée de cette énergumène, elle met des chemises translucides, pour que sa brassière s'offre à nos yeux, je suppose qu'elle en est bien fière. Bref, moi je n'apprécie pas cette petite attention. Je suis pas une grosse pudique folle non plus mais y'a ben toujours des limites comme on dis. J'aimerais avoir seulement L'OPTION de ne pas voir cet accoutrement ridicule, dégoûtant et dévalorisant, mais je ne peux pas faire grand chose.
Ce qui m'amène à la question qui me brûle les lèvres: POURQUOI? (dans les termes exacts, WHY THE FUCK?) Tant qu'à mettre du linge transparent, habilles-toi donc pas. Je ne comprendrai jamais l'idée des chandails transparents. De toute façon, ce que j'essaie de dire c'est que cette personne n'attire absolument pas le respect parce qu'elle s'offre en tant que vulgaire marchandise, du moins à mes yeux. Hypersexualisation, quand tu nous tiens. Selon moi elle cherche à se faire regarder. Mais ce n'est là qu'une vulgaire interprétation... Un fait plus tangible. À en croire les annonces et les tendances, la femme idéale est une femme servile, avec un petit air qui rappelle une biche effarée devant les phares d'un gros Hummer. Regardez les annonces de H&M dans le métro de montréal, ou celles de Yellow, peu importe. La plupart du temps on y voit une femme aux yeux a demi clos, bouche entrouverte, une sorte de mannequin sans vie auquel on n'arrive pas à attribuer une émotion humaine. Il est bien rare de voir une femme en train de rire, de faire de la peinture, ou n'importe quelle activité anodine, représentée comme étant attirante ou un idéal. Il en existe, mais elles sont rarement présentées dans un but de beauté.
Souvent, on va imaginer la femme parfaite en terme de son asservissement. Il faut qu'elle soit délicate, qu'elle refoule tout ce qu'elle a de personnel au bénéfice des autres, qu'elle soit une petite chose fragile et cassante pour laquelle on doit ouvrir les portes et tout le tralala. Une femme attirante est paradoxale car c'est un petit animal apeuré et sans défense, mais en même temps on valorise également une femme fougueuse et passionnée. Mais encore la il s'agit d'asservissement, car cela passe soit par une apparence très artificielle ou sur le plan sexuel. Je voudrais naïvement qu'on cesse de me présenter des femmes qui sacrifient leur individualité pour se conformer à des standards qui torturent la dignité et massacrent l'estime de soi.
Dans la vie d'une femme, il faut être forte et savoir défier les conventions au nom de sa propre intégrité!
Thursday, October 21, 2010
Dans la vie d'une femme, il faut avoir confiance en soi
Dans la vie d'une femme, il faut avoir confiance en soi.
Nos alternatives pour permettre à la femme de s'émanciper devraient être revues et corrigées. J'écoutais la nuit pour l'estime de soi Dove, quelque chose du genre. À un certain moment, la fameuse psychologue Dr. Nadia suggère aux jeunes filles ayant un problème d'acné de se maquiller, si ma mémoire est bonne. C'est une bonne alternative, selon elle, puisque ça améliore leur confiance en elles. Alors maintenant, on encourage une estime de soi basée sur des critères superficiels et fallacieux? C'est ridicule. Pourquoi ne pas lui apprendre à simplement VIVRE AVEC? Je n'ai jamais mis de fond de teint sur mes boutons de ma vie, et je n'ai jamais éprouvé de détresse psychologique. En fait, plus on apprend à montrer son vrai visage, moins on a honte et plus on a confiance. Commencer a se maquiller est une pente glissante, plusieurs femmes m'ont d'ailleurs exprimé qu'il s'agissait d'un cercle vicieux. Plus on se maquille, plus on a l'impression d'avoir l'air "d'une morte" lorsqu'on ne le fait pas. Mais est-il réaliste et envisageable de cultiver l'idée selon laquelle le maquillage peut nous rendre plus belles et attirantes?
Si l'on basait notre perception de la beauté sur des critères plus réalistes, il n'y aurait nulle nécessité de perdre notre temps et nos ressources à se poudrer le visage. Seulement, nous sommes constamment à la poursuite d'un idéal que nous n'atteindront jamais puisqu'il est artificiel. Nous devrions baser la beauté sur des facteurs réalistes et NATURELS. Parce qu'en fait la beauté est culturelle, donc toute femme est belle selon ses propres critères, il faut cesser de rechercher la reconnaissance des autres, c'est un piège qui nous empêche de penser à nous, à ce qu'on veut, à ce qu'on EST plutôt que de quoi on A L'AIR. Parce que, quoi que disent les femmes, pourquoi se maquiller? Elles diront toutes que c'est pour elles, mais à la base c'est pour le regard des AUTRES. C'est pour nous seulement par corrélation. On le fait pour les autres, pour se sentir bien d'avoir l'impression qu'ILS nous perçoivent mieux. Nous ne devrions pas nous laisser imposer les critères des autres, nous ne devrions pas baser notre rite de séduction sur la beauté, celle-ci est illusoire, passagère, relative, tout ce que vous voudrez, donc il est impossible de baser sur elle une relation solide. C'est pourquoi elle n'est D'AUCUN usage. Bref, les femmes s'enchaînent en basant leur estime sur leur apparence.
Par expérience, je peux dire que plus on s'en lave les mains, plus on est heureuse. Comme avec la drogue, un sevrage désagréable peut être nécessaire au départ, mais après on se sent libéré et on sait que les autres nous aiment pour ce que nous sommes vraiment, et ça cesse de gruger notre temps, notre argent, notre attention, et nous pouvons diriger toutes ces ressources vers une activité qui est vraiment pour NOUS.
Si vous voulez un bon exercice, chaque fois que vous prenez le temps de vous maquiller, notez le temps requis, et conservez vos factures de produits. Si le coeur vous en dit, une bonne fois, cessez de le faire une semaine, un mois, comme bon vous chante, et mettez l'équivalent en temps et argent dans un projet personnel qui vous tient à coeur. Je pense que cela peut réellement améliorer l'estime de soi et le bonheur général de chacune.
Dans la vie d'une femme, l'estime de soi est primordiale, et doit se baser sur des fondations solides.
Nos alternatives pour permettre à la femme de s'émanciper devraient être revues et corrigées. J'écoutais la nuit pour l'estime de soi Dove, quelque chose du genre. À un certain moment, la fameuse psychologue Dr. Nadia suggère aux jeunes filles ayant un problème d'acné de se maquiller, si ma mémoire est bonne. C'est une bonne alternative, selon elle, puisque ça améliore leur confiance en elles. Alors maintenant, on encourage une estime de soi basée sur des critères superficiels et fallacieux? C'est ridicule. Pourquoi ne pas lui apprendre à simplement VIVRE AVEC? Je n'ai jamais mis de fond de teint sur mes boutons de ma vie, et je n'ai jamais éprouvé de détresse psychologique. En fait, plus on apprend à montrer son vrai visage, moins on a honte et plus on a confiance. Commencer a se maquiller est une pente glissante, plusieurs femmes m'ont d'ailleurs exprimé qu'il s'agissait d'un cercle vicieux. Plus on se maquille, plus on a l'impression d'avoir l'air "d'une morte" lorsqu'on ne le fait pas. Mais est-il réaliste et envisageable de cultiver l'idée selon laquelle le maquillage peut nous rendre plus belles et attirantes?
Si l'on basait notre perception de la beauté sur des critères plus réalistes, il n'y aurait nulle nécessité de perdre notre temps et nos ressources à se poudrer le visage. Seulement, nous sommes constamment à la poursuite d'un idéal que nous n'atteindront jamais puisqu'il est artificiel. Nous devrions baser la beauté sur des facteurs réalistes et NATURELS. Parce qu'en fait la beauté est culturelle, donc toute femme est belle selon ses propres critères, il faut cesser de rechercher la reconnaissance des autres, c'est un piège qui nous empêche de penser à nous, à ce qu'on veut, à ce qu'on EST plutôt que de quoi on A L'AIR. Parce que, quoi que disent les femmes, pourquoi se maquiller? Elles diront toutes que c'est pour elles, mais à la base c'est pour le regard des AUTRES. C'est pour nous seulement par corrélation. On le fait pour les autres, pour se sentir bien d'avoir l'impression qu'ILS nous perçoivent mieux. Nous ne devrions pas nous laisser imposer les critères des autres, nous ne devrions pas baser notre rite de séduction sur la beauté, celle-ci est illusoire, passagère, relative, tout ce que vous voudrez, donc il est impossible de baser sur elle une relation solide. C'est pourquoi elle n'est D'AUCUN usage. Bref, les femmes s'enchaînent en basant leur estime sur leur apparence.
Par expérience, je peux dire que plus on s'en lave les mains, plus on est heureuse. Comme avec la drogue, un sevrage désagréable peut être nécessaire au départ, mais après on se sent libéré et on sait que les autres nous aiment pour ce que nous sommes vraiment, et ça cesse de gruger notre temps, notre argent, notre attention, et nous pouvons diriger toutes ces ressources vers une activité qui est vraiment pour NOUS.
Si vous voulez un bon exercice, chaque fois que vous prenez le temps de vous maquiller, notez le temps requis, et conservez vos factures de produits. Si le coeur vous en dit, une bonne fois, cessez de le faire une semaine, un mois, comme bon vous chante, et mettez l'équivalent en temps et argent dans un projet personnel qui vous tient à coeur. Je pense que cela peut réellement améliorer l'estime de soi et le bonheur général de chacune.
Dans la vie d'une femme, l'estime de soi est primordiale, et doit se baser sur des fondations solides.
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